Agression d’un élève à Vitry-sur-Seine : la région et le département en faute.
Valérie Pécresse fait part de son émotion après l’agression dont a été victime un élève du lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine. Ses pensées vont d’abord à la jeune victime, à sa famille ainsi qu’à l’ensemble de la communauté éducative, choquée par cette nouvelle irruption de la violence dans le cadre scolaire.
Elle souligne la nécessité de prendre des mesures énergiques pour sécuriser les abords des lycées, afin d’empêcher les intrusions. Le recours à la vidéoprotection pour sanctuariser le périmètre des lycées doit être soutenu chaque fois qu’il apparaît utile.
En mai dernier, un diagnostic de sécurité avait montré que la sécurité des élèves, des professeurs et des personnels n’était plus assurée, faute de clôture pour empêcher les personnes extérieures à l’établissement de s’y introduire.
Depuis lors, ni le département ni la région, pourtant compétents pour agir, n’ont pris les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et la tranquillité de tous. Par leur passivité, ils ont manqué à leurs responsabilités et se trouvent aujourd’hui en faute.
Valérie Pécresse demande au Président de la région d’engager au plus vite, et sans attendre la première commission permanente de la prochaine mandature, l’ensemble des investissements de sécurité qui ont été différés pour ce lycée et ceux qui l’auraient été pour d’autres établissements, afin d’éviter que de tels faits ne viennent à se reproduire.
Elle réitère sa proposition de recruter dès 2010 5 000 surveillants-tuteurs régionaux dans les lycées d’Île-de-France, en utilisant les crédits correspondants aux 5 000 emplois-tremplins que les Socialistes et les Verts ne sont pas parvenus à créer.
Alors que l’Education nationale a recruté de son côté 3 800 médiateurs de la vie scolaire cette année , la région Île-de-France pourrait ainsi, dans le cadre de ses compétences, renforcer l’encadrement dans les lycées. Cela permettrait d’utiliser efficacement les crédits prévus pour le dispositif des « emplois-tremplins », qui n’a jamais réellement atteint ses objectifs.
Valérie Pécresse