Fonctionnaire au ministère des sports, chargé de mission sur le sport de haut niveau à l’Institut national du sport et de l’éducation physique (Insep), Grégory Saint-Génies est un Val-de-marnais pur jus. A 32 ans, ce père de deux enfants, habite depuis, 1988, à Limeil-Brévannes. « J’ai toujours vécu en Val-de-Marne, c’est un département que j’aime beaucoup et auquel je suis très attaché. C’est vraiment agréable d’y vivre », confie-t-il.Cet athlète, d’1,75 m pour 69 kg, a découvert le skeleton un peu par hasard. Pendant dix ans, il a pratiqué l’aviron au club de Joinville-le-Pont. « Au bout d’un moment, indique-t-il, j’ai eu envie de m’orienter vers un autre sport. Quelque chose de plus fun, mais avec la même sensation de glisse que sur l’eau. » Glisse, mais également grosses envies de vitesse. Il s’est tout d’abord essayé au bobsleigh… Pas le gabarit adéquat. On lui a donc conseillé le skeleton.
Késako ? Ce sport, relativement confidentiel, est une discipline individuelle qui, comme le bobsleigh, se pratique dans une piste de glace (1 200 m) étroite en descente. Le skeletonneur est sur une planche (de 80 à 120 cm et d’une 30e de kg) ressemblant à la luge sportive mais il se place sur son engin à plat ventre, la tête en avant. Les vitesses atteintes durant la descente sont de l’ordre de 120 à 140 km / h en fonction de la piste. Dans certains virages, le pilote peut subir jusqu’à 5 G d’accélération.
Source http://www.cg94.fr/
































