J'ai trois mots à vous dire, le blog de Jean-Michel Seux, Conseiller général du Val-de-Marne.

Elu du canton de Vincennes Est, je vous invite à visiter les pages qui s'ouvrent devant vous. Composées d'informations pratiques, de billets d'humeur ou d'extraits du débat politique, elles ont pour objectif de rendre plus visibles - du moins, je l'espère - les actions menées au quotidien par vos conseillers généraux. Bienvenue !

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité



samedi 19 décembre 2009

Innovation : une entreprise Valdemarnaise à l'honneur

TADEO
Le jeudi 3 décembre dernier, Monsieur Xavier DARCOS, Ministre du Travail, des Relations Sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville, et Madame Nadine MORANO, secrétaire d'Etat chargée de la Famille et de la Solidarité, se sont rendus sur la plateforme de communication entre entendants et sourds ou malentendants imaginée et développée par Tadeo. Une entreprise Valdemarnaise située à Saint-Maur. « C’est très intéressant, ça donne une véritable autonomie aux personnes sourdes ou malentendantes au travail. Xavier Darcos a visiblement été séduit par sa visite de la plateforme de communication Tadeo » a cité le Parisien dans son article paru le lendemain.
CESR

Communication sur la conjoncture économique et l'emploi en Île-de-France au 1er semestre 2009 -----------------------------


jeudi 17 décembre 2009

Ailleurs en Val-de-Marne : 12 000m2 de bureaux à jardins intérieurs à Maisons-Alfort


L'agence de développement du Val-de-Marne, en partenariat avec SERCIB (promotion immobilière), a inauguré 12 000m2 de bureaux à jardins intérieurs à Maisons-Alfort. Le bâtiment,certifié Haute qualité environnementale (HQE) et labellisé Très haute performance énergétique (THPE), a été conçu par l’architecte Philippe Aucagos (Nex Architectes), dans un esprit de revitalisation de l’ancienne friche industrielle de Maisons-Alfort. L’immeuble en briques rouges renoue avec la mixité en s’intégrant aux logements environnants inscrits à la liste supplétive des monuments historiques et au parc Vert de Maisons-Alfort qu’il prolonge.Le bâtiment concentre les qualités les plus à la pointe en terme de performance énergétique en matière de qualité de l’air, récupération des eaux de pluie, éco-conception du bâtiment, économies d’énergie qui s’appuient sur l’optimisation de l’éclairage et sur l’exploitation de la géothermie.

Retrouvez l'agence de développement et le territoire du Val-de-Marne sur Econovista




lundi 14 décembre 2009

Tourisme à Vincennes : la boucle est bouclée


La Ville de Vincennes a récemment intégré le périmètre du Pôle touristique régional des Boucles de la Marne, sur proposition d’une étude stratégique d’orientation et de développement du Pôle réalisée au début de l’année par le CDT pour analyser ses possibilités d’ouverture vers Paris. Le tourisme constitue en effet l’un des axes majeurs de développement de la Ville de Vincennes pour les années à venir.
Suite au succès rencontré par la réouverture du donjon du château de Vincennes en 2007 (près de 150 000 visiteurs sur l’année) et par la rénovation de la Sainte Chapelle, et à la mise en place d’audioguides sur le patrimoine urbain de la ville par le CDT et le CAUE du Val-de-Marne à l’occasion des dernières journées européennes du patrimoine (délibération n° 2009-8-31 du 23 avril 2009 de la Commission permanente du Conseil général), la Ville de Vincennes souhaite aujourd’hui aménager, par l’intermédiaire de la VINCEM, un nouvel office de tourisme face au château.
La Ville possède actuellement un office de tourisme peu visible depuis la voie publique, trop exigu et surtout excentré par rapport au centre-ville de Vincennes et au château. La Ville n’est par ailleurs pas propriétaire des locaux.
Alors que les actions partenariales avec les autorités du château de Vincennes s’intensifient et que la Ville s’engage dans une démarche de rénovation urbaine importante (Projet de Ville, Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager…), il lui est apparu nécessaire de disposer d’un office de tourisme à la hauteur de ses ambitions et de repenser son positionnement et ses attributions.
Le projet qu’elle porte permet ainsi :

- d’améliorer la visibilité de l’office de tourisme depuis le château et le métro ;- d’aménager un espace plus opérationnel et fonctionnel proposant des lieux d’accueil, de stockage, de travail et d’exposition ;- de créer un lieu d’accueil plus moderne, adapté à la clientèle, valorisant les produits touristiques que la Ville souhaite développer et commercialiser en lien avec le CDT et en partenariat avec les acteurs touristiques locaux (Parc Floral, Hippodrome, Zoo…).
A la faveur de sa future situation géographique, la Ville de Vincennes entend engager un plan de développement des actions portées par l’office de tourisme, en professionnalisant d’une part ses missions essentielles de promotion et de valorisation des actions touristiques, mais aussi en l’identifiant comme lieu d’accueil de manifestations évènementielles dans ce domaine.
La Ville a profité de la rénovation urbaine engagée autour du château pour dégager une parcelle stratégiquement située au cœur du réseau de transport en commun, à l’angle d’un axe couramment emprunté pour rejoindre le centre-ville (au croisement de l’avenue de Paris et de la rue de Montreuil).
L’office de tourisme occupera le rez-de-chaussée et le sous-sol de l’immeuble construit par la VINCEM et des logements sociaux occuperont les étages supérieurs (avec une entrée et des espaces communs distincts).
Le rez-de-chaussée constituera un espace prioritairement dédié aux visiteurs individuels (espace d’accueil, espace attente consultation, espace de travail) et le sous-sol permettra d’accueillir des groupes constitués (espace expositions/conférences/projections). La surface totale prévue est de 228 m² (SHON) sur les deux niveaux d’occupation.
L’Agence Locale de l’Energie MVE a été missionnée par la Ville de Vincennes pour élaborer un projet à haute qualité environnementale (HQE). En parallèle, la Ville souhaite engager, dès la phase de construction, une démarche de labellisation « Tourisme et Handicap ». Une demande d’accompagnement a d’ores et déjà été formulée en ce sens.
Le démarrage des travaux interviendra au début de l’année 2010 pour une livraison de l’office de tourisme en juin 2011.
Ce projet participe pleinement à l’aménagement et à la mise en valeur du site des Boucles de la Marne et répond en cela à la mise en œuvre du schéma départemental du tourisme et de loisirs (objectif 2 - axe 1 - action 10).
Le montant total du projet s’élève 1 326 785 € incluant :- 553 569 € de charge foncière- 28 953 € d’études préalables- 663 211 € de travaux- 81 052 € d’études de maîtrise d’œuvre
Ces montants concernent exclusivement l’office de tourisme et ne comprennent pas les coûts liés à la construction des logements sociaux dans les étages supérieurs.
La participation du Pôle touristique régional des Boucles de la Marne ne porte que sur les travaux, soit 663 211 € HT.

Le Comité de pilotage du pôle touristique régional des Boucles de la Marne réuni le 24 novembre 2008 s’est prononcé en faveur du projet. Il a ensuite validé par saisine écrite le plan de financement suivant :- VINCEM : 323 311 €, soit 49% des travaux (elle finance 75% du coût total du projet) ;- Région Ile-de-France : 230 400 €, soit 35% des travaux (et 17% du coût total du projet) ;- Département du Val-de-Marne : 109 500 €, soit 16% des travaux (et 8% du coût total du projet).

La participation du Département du Val-de-Marne s’échelonnera sur deux ans, avec 75 500 € versés en 2009 et 34 000 € versés en 2010.

samedi 5 décembre 2009

Cette année là... en val-de-Marne

la fiche budgétaire 2007
bref retour sur 1,75 milliard d'euros consacrés à la vie quotidienne des Valdemarnais :



Cette année là...674,8 millions d’euros sont consacrés à l’action sociale.

Les conseillers généraux poursuivent leurs actions de solidarité envers les populations val-de-marnaises. Ainsi, les dépenses sociales augmentent de 27 millions d’euros, soit 4%. 674,8 millions d’euros sont ainsi consacrés à l’action sociale, soit 61% des dépenses de fonctionnement. Les actions en faveur des personnes âgées et des personnes victimes de handicap progressent de plus de 9 millions d’euros, l’aide sociale à l’enfance de 3 millions, l’insertion sociale et professionnelle connaît une augmentation de 6 millions.
À noter également dans ce domaine, la volonté de poursuivre l’accroissement de la capacité d’accueil de la petite enfance avec la perspective de réalisation de 165 nouvelles places en crèches.

Progression également des dépenses de fonctionnement pour les collèges et les voiries, avec les transferts des personnels techniques, ouvriers et de service (Tos) de l’Éducation nationale (14 millions d’euros, +30%) et des agents de la direction départementale de l’équipement (6 millions, +7%) au Département, Avec ces transferts, difficile cette année là de contenir les dépenses de personnel en dessous des 7%. Toutefois, leur évolution est de 3,5% et inférieure à 3% pour la masse salariale.

Premier poste de dépenses avec 44% de l’effort d’équipement total : la voirie

Cette année là, il est prévu une augmentation de 3,2% des dépenses d’investissement par rapport à l'année précédente. Celles-ci servent à financer des opérations d’équipement comme les constructions (voirie, collèges, crèches…). Cette année là, elles atteignent un montant de 641,4 millions d’euros. Hors refinancement et opérations de gestion de la dette, ces dépenses sont programmées à hauteur de 408 millions. Les investissements dans le domaine des transports et de la voirie représentent, cette année là, le premier poste des dépenses avec 44% de l’effort d’équipement total contre 36% l'année précédente. Deuxième secteur d’intervention, le patrimoine scolaire avec 83 millions d’euros soit 21% des dépenses.

Les ressources du Conseil général... cette année là.

Les impôts directs 449 millions d’euros.C’est la part des impôts locaux payés par les ménages et la taxe professionnelle versée par les entreprises.

Les droits de mutation 206 millions d’euros.Ce sont les taxes versées à l’occasion des transactions immobilières à chaque changement de propriétaire. Leur montant varie selon que l’acquisition porte sur un logement neuf ou sur un logement ancien.

La Tipp (Taxe intérieure de consommation des produits pétroliers) 134,2 millions d’euros.Une partie du produit de la Tipp est désormais affectée aux départements et aux régions, afin de financer les transferts de compétences opérés par les lois de 2003 et 2004 relatives à la décentralisation, notamment le RMI.

Les dotations de l’État 262,6 millions d’euros.Elles progressent, cette année là, de 0,33%

L’emprunt ? 199 millions d’euros, cette année là.

touteslescompétencesduconseilgeneral

mardi 1 décembre 2009

Viens, je t'explique ...


Jean-Patrick COURTOIS, Sénateur de la Saône-et-Loire, est venu présenter aux élus Valdemarnais (Saint Maurice le 30/11/09) les grandes lignes de la réforme :

C’est une mini révolution qui repose sur une vision, celle de l’évolution de notre organisation territoriale vers deux couples complémentaires : commune et intercommunalité, département et région, en clarifiant les compétences de chaque collectivité locale. Sans oublier, à côté, pour des raisons d’aménagement du territoire, un réseau de métropoles destiné à relever le défi de la mondialisation et bénéficier de la croissance mondiale. L’adaptation de notre fiscalité locale à la compétitivité de nos territoires est une des conséquences directes de cette réforme.


__________________________________1,2,3,4,5 . C'est parti !


1) les conseillers territoriaux

C’est le premier pilier de la réforme. A la suppression d’un échelon, le département ou la région, Nicolas SARKOZY préfère le rapprochement des deux. Chargé du département et de la région, le conseiller territorial connaîtra le mode de fonctionnement des deux structures. Les projets redondants, les doublons, seront supprimés. Les conseillers territoriaux, qui représenteront un territoire, seront élus pour six ans à partir de 2014 dans le cadre du canton, dont la légitimité est historique, au scrutin uninominal majoritaire à un tour. Afin de représenter tous les courants d’idée, une dose de proportionnelle est également introduite : les voix n’ayant pas servi à désigner les candidats élus au scrutin uninominal majoritaire à un tour seraient comptabilisées pour choisir, à la proportionnelle au plus fort reste, les 20 % restants de conseillers territoriaux sur des listes départementales. Pour une « meilleure organisation à moindre coût », le nombre d’élus sera ainsi ramené à 3 000 contre 6 000 aujourd’hui pour l’ensemble des conseillers généraux et régionaux, à l’exception de Paris et de la Corse.
Paris conservera un statut particulier puisque les conseillers territoriaux de Paris siègeront uniquement au Conseil régional (Paris étant à la fois commune et département). Ils seront élus au scrutin de liste à un tour, et la répartition des sièges s’effectuera entre les listes à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne. Les listes devront obtenir au moins 5 % des suffrages exprimés pour être admises à la répartition des sièges.
Pour que ces élections territoriales soient raccordées avec les municipales de 2014, le Parlement votera une loi ramenant à quatre ans au lieu de cinq le mandat des futurs conseillers régionaux élus en 2011 et à trois ans au lieu de six celui des conseillers généraux élus en 2011. La réforme prévoit par ailleurs de permettre le regroupement de départements ou de régions sur la base du volontariat.

2) les compétences

C’est le deuxième pilier de la réforme. « Il faut que les régions et les départements exercent des compétences spécialisées » selon Nicolas Sarkozy. C’est une question de bon sens car, qu’il s’agisse de l’enseignement , de la culture, du sport, de l’action sociale, des transports, de la voierie ou du développement économique, dans tous ces domaines, tous les niveaux de collectivité interviennent, sans compter souvent l’Etat ou l’Europe ! C’est un déni de démocratie de ne pas savoir qui fait quoi ni qui dépense quoi. « Quand tout le monde s’occupe de tout, soit personne ne s’occupe de rien, soit on gaspille par une logique de concurrence, de saupoudrage et de guichet ».
Les régions et les départements dépensent près de 20 milliards d’euros chaque année dans des champs de compétence partagée, sans que l’on sache précisément qui fait quoi.
Pour éviter tout enchevêtrement, il sera interdit à toute collectivité d’exercer une compétence attribuée à une autre. En même temps, la clause de compétence générale de la région est supprimée. La réforme prévoit tout de même des exceptions afin de conserver le rôle indispensable de solidarité des départements envers les communes rurales, et afin de préserver les compétences utilement partagées comme le tourisme et la culture. Seules les communes conserveront une clause de compétence générale car ce sont les premiers échelons de proximité.
Le projet de loi sera discuté au Parlement à partir de la mi-décembre. Une autre loi définira, dans le cours de l’année qui suivra, précisément les compétences de chaque niveau.

3) la carte intercommunale

Si la loi Chevènement de 1999 a permis de couvrir 90 % du territoire en structures intercommunales à fiscalité propre, ce qui était indispensable pour les petites communes, la multiplication des structures alourdit parfois considérablement le travail des élus. 36 600 communes, 15 900 syndicats communaux, 2 600 établissements de coopération intercommunale à fiscalité propre et … 371 pays ! Depuis dix ans les effectifs des établissements de coopération à fiscalité propre ont augmenté de 64 % pendant que ceux des communes continuaient à augmenter de 3 %. Les économies d’échelle annoncées n’ont donc pas été au rendez-vous. C’est la raison pour laquelle il importe d’une part d’achever la carte de l’intercommunalité proposée, pour que toutes les communes soient rattachées à un établissement de coopération à fiscalité propre, assorti de mesures techniques qui encouragent la mise en commun des moyens et des services. Il importe d’autre part de rationnaliser cette carte afin de supprimer les syndicats inutiles, de réduire le nombre de structures intercommunales à trois ou quatre par commune. Les pays seront supprimés, et l’importance prise par l’intercommunalité - 1,5 fois le budget des régions - justifie que les conseillers intercommunaux soient élus au suffrage universel direct en même temps que les conseillers municipaux. La répartition des sièges se fera en fonction de la démographie : un conseiller communautaire minimum par commune représentée et, au maximum, pas plus de la moitié des sièges pour une même ville. Pour cela, un scrutin de liste aux municipales s’appliquera aux communes à partir de 500 habitants contre 3 500 aujourd’hui.

4) métropoles et pôles métropolitains

« Pendant deux siècles, on a pensé notre territoire en regardant vers l’intérieur, il faut maintenant le penser en regardant vers l’extérieur ». Nicolas Sarkozy

Dans la mesure où les métropoles sont reconnues comme étant le cadre pertinent du développement économique, où 70 % de la richesse européenne est produite sur une courbe qui va de Londres à Rome en traversant l’axe rhénan et où nos grandes villes n’ont pas, faute d’une existence politique, de visibilité internationale, la réforme propose :

d’une part la création d’un statut de métropoles ouvert aux zones urbaines de plus de 450 000 habitants. Ces métropoles pourront exercer sur leur territoire une grande partie des compétences du département et de la région sur la base d’une convention de transfert avec ces deux collectivités.
Ces transferts pourront porter sur les collèges, lycées, sur l’action sociale ainsi que sur le développement économique. La fiscalité locale et les dotations seront unifiées à l’échelle de la métropole ; ce sera la métropole intégrée.

D’autre part des métropoles multipolaires pour permettre à des acteurs locaux qui veulent s’unir de mettre en œuvre un projet commun. Des villes, pas nécessairement limitrophes, pourront mutualiser des moyens et compétences pour l’attractivité de leur territoire et leur développement économique. C’est l’exemple de l’axe Nancy/ Metz/Thionville/Epinal qui permettra à ces villes de mutualiser ce qu’elles ont de meilleur : universités, laboratoires, infrastructures, services, afin de peser dans la compétitivité européenne. L’Etat, sous la houlette de la DATAR, transfèrera à ces métropoles en réseau l’aménagement et la gestion de certains grands équipements et de grandes infrastructures.


5) les territoires

C’est dans cet esprit que le gouvernement a décidé de supprimer la part de la taxe professionnelle sur les investissements des entreprises. Cet « impôt imbécile » a conduit à des délocalisations qui ont ravagé nos régions. On estime à 500 000 le nombre d’emplois industriels perdus depuis 15 ans à cause d’elle. C’est un système absurde, unique en Europe, qui surtaxe l’investissement et pousse les entreprises à quitter la France. Pour encourager la création de richesses et d’emplois, nous devons la supprimer.
Pour compenser la part de la suppression de la taxe professionnelle assise sur l’investissement, le Gouvernement a essayé d’affecter un impôt à chaque niveau de collectivités, comme tout le monde le demande depuis des années, mais sans succès. La TP est remplacée par une « cotisation économique territoriale » (CET) composée de la part de TP assise sur le foncier, désormais renommée « cotisation locale d’activité » (CLA), et d’une cotisation assise sur la valeur ajoutée, appelée « cotisation complémentaire » (CC). Le plafonnement de la CET passe de 3,5% à 3% de la valeur ajoutée au bénéfice des entreprises. Le Gouvernement s’est par ailleurs engagé à ce qu’aucune collectivité locale ne voit ses ressources diminuer du fait de la suppression de la taxe professionnelle, ni en 2010, ni au-delà.
La compétitivité de l’économie profitera de cette réforme. Il faut restaurer la capacité de notre pays à créer des emplois.
Reste que les moyennes entreprises à forte valeur ajoutée (intérim, propreté, SSII, Conseil, commerce de gros) en sortent lésées. C’est la raison pour laquelle j’ai déposé un amendement visant à lisser sur 7 ans l’impact négatif de cette réforme sur les perdants.

La réforme des collectivités territoriales, qui fait l’objet de quatre projets de loi, sera débattue au Sénat à partir du 15 décembre. Cette réforme, c’est plus de simplicité, d’efficacité et d’économies au service des Français. C’est refuser que les dépenses locales s’alourdissent de 40 milliards d’euros en cinq ans, en dehors de tout transfert de compétences et alors même que le gouvernement s’est engagé à réduire les dépenses publiques. C’est refuser l’augmentation du nombre de fonctionnaires territoriaux de 36 000 pour la seule année 2007 alors que l’Etat réduit sa fonction publique. Un nouveau rendez-vous avec la décentralisation à ne pas manquer !

dimanche 22 novembre 2009

La gouvernance en mode projet prend tout son sens si chacun participe au débat





Rechercher l'harmonie entre ville historique et modes de vie contemporains ?

Participez au débat sur le projet de ville sur : http://projetdeville.vincennes.fr/

Trois lignes de force à ne pas perdre de vue :


  • privilégier la qualité de vie et le confort urbain,

  • affirmer le rayonnement économique et culturel,

  • préserver les différentes tonalités architecturales et les spécificités du centre ville.

Au 15 décembre 2010 : 19 messages déposés sur le blog projet de ville

touteslescompétencesduconseilgeneral

jeudi 12 novembre 2009

Un pas de Sénateur, un train de Conseiller régional...




Dans le cadre des nouvelles compétences de la Région et du STIF, le CESR a estimé nécessaire de poursuivre sa réflexion sur les transports collectifs franciliens, réflexion qui l’avait conduit à produire en 2003 un rapport sur le financement des transports en Ile-de-France.

Arrêtons-nous un instant sur le dernier avis rendu le 23/03/2006 par la commission des transports du CESR. En préambule, on pouvait y lire :

" Le système de transports, et plus particulièrement celui de transports collectifs de voyageurs, service public à part entière, est un enjeu majeur pour le développement équilibré de la région car il participe à la réduction des disparités sociales et territoriales, au développement économique, à la protection de l’environnement et, finalement, à l’attractivité de la région.
Il y a une interaction forte entre l’aménagement d’un territoire et le système de transport collectif de voyageurs, mais il y a aussi une interaction forte entre le réseau, sa géométrie, sa qualité, sa densité, son utilisation par le voyageur et le coût que celui-ci doit acquitter pour l’emprunter... "

La question de la tarification est toujours au coeur du débat. Pour le moins complexe, la réflexion dont elle doit faire l'objet ne peut pas reposer sur des "mesurettes" de cisconstances. Elle s'inscrit dans un cadre plus large qui est celui de l'aménagement de la région Ile-de-France tous transports collectifs de voyageurs confondus.

La synthèse du rapport

jeudi 5 novembre 2009

En route vers le Val-de-Marne



A partir de l’automne 2009, les 420 km de routes départementales vont progressivement prendre leur nouveau nom.
Afin d’organiser et de mettre en cohérence les déplacements sur son territoire, le Conseil général a adopté en mars 2009 le plan de déplacements du Val-de-Marne ainsi qu’un schéma de partage de la voirie départementale qui propose une nouvelle hiérarchisation des routes départementales.
La nouvelle numérotation du réseau routier départemental privilégie le principe de la continuité des itinéraires en fonction des besoins de déplacements. Ainsi, un seul numéro sera affecté à un même itinéraire.
Par exemple, l’itinéraire de rocade passant à Joinville-le-Pont (RD 123E), Maisons-Alfort (RD 48E), Alfortville (RD 48), Vitry-sur-Seine (RD 55A), Villejuif (RD 55) et l’Haÿ-les-Roses (RD 126) sera désormais affecté d’un seul numéro : RD 48.
En accord avec l’ensemble des communes val-de-marnaises, les choix de numérotation visent à apporter le moins de changements possibles par rapport à l’existant. Ainsi la RN 7 conservera son numéro et deviendra la RD 7.
Le principe de numérotation des voiries départementalesde 1 à 99 pour le réseau départemental magistral, de 100 à 199 pour le réseau départemental principal, de 200 à 299 pour le réseau départemental secondaire.

La hiérarchisation du réseau routier départemental : La carte (un peu de patience, le pdf est en cours de chargement)

Le réseau départemental magistral > Il correspond aux grands axes de distribution et de transit, avec en général une circulation à deux fois deux voies au minimum. Ces axes majeurs assurent les principales liaisons avec les départements voisins et le réseau routier national. Ils sont aussi le support des transports en commun en site propre. Le réseau départemental principal > Il est composé de routes qui facilitent les échanges intercommunaux et les déplacements domicile-travail. Ces voies accueillent généralement une à deux files de circulation, où sont implantées nombre de lignes de bus structurantes. Le réseau départemental secondaire > Il permet une desserte locale plus fine, avec des trafics plus faibles, où la circulation s’effectue généralement sur une file. Il correspond à une desserte des grands équipements et complète le réseau de voirie communale.

Depuis le transfert par l’Etat en 2006 de 72 kilomètres de voiries nationales, le Conseil général assure désormais la gestion de 420 kilomètres de voies départementales, soit la majeure partie du réseau routier structurant du Val-de-Marne.

vendredi 30 octobre 2009

Des fonds européens pour le Val-de-Marne


D’ici à 2013, neuf projets de développement économique du Val-de-Marne vont recevoir plus de neuf millions d’euros de financement. En effet, le projet de territoire Seine-Amont In’Europe a été retenu pour bénéficier de fonds provenant du FEDER (huit millions d’euros) et du FSE (un million et demi d’euros). S’inscrivant dans le cadre de l’OIN Orly-Rungis-Seine-Amont, le dossier vise à doter le territoire d’une stratégie de développement durable, qui combine redynamisation économique, renouvellement urbain, préservation de l’environnement et création d'emplois et d'activités bénéficiant aux habitants. Ses fonds contribueront au financement d’un pôle d’excellence gérontotechnologique, d’un pôle numérique, ou encore du centre européen d’innovation en bio-ingénierie.
A suivre...

samedi 3 octobre 2009

" L'ETAT des lieux"


Les transports urbains en Ile-de-France, c’est 35 millions de déplacements quotidiens pour 11 millions de concitoyens, soit près de 3,5 trajets par personne, pour une durée moyenne qui dépasse les 45 minutes...

Les transports en commun de l’agglomération parisienne offrent plusieurs modes de transports distincts. La ville de Paris et sa proche banlieue sont accessibles par le métro (16 lignes). Au-delà des limites de la ville, l’Ile-de-France est couverte par les RER et les Transiliens (7 lignes). L’offre est complétée localement par un réseau de lignes de bus (environ 1500 lignes ) et quelques tramways (4 lignes).

Ce réseau est exploité et géré par plusieurs sociétés, mais principalement s’y exerce le monopole des sociétés d’état. Le métro parisien a été construit et financé par la ville de Paris et l’ancien département de la Seine à une époque où la capitale était sous la tutelle de l’Etat. Par la suite, le réseau des transports publics a été concédé à plusieurs sociétés privées qui furent bénéficiaires.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, dans la vaque des nationalisations nécessaires à la reconstruction du pays, l’Etat a crée il y a soixante ans la RATP et a instauré un monopole public.

Au fur et à mesure du développement de notre Région, l’Etat a perdu progressivement son rôle dynamique puisque la RATP et la SNCF, chroniquement déficitaires, n’avaient plus les moyens d’investir dans des infrastructures. Les collectivités locales, départementales et la Région ont alors dû assurer l’essentiel du financement des investissements.

Les dirigeants des entreprises publiques, sous l’autorité du préfet de Région, ont alors privilégié le dialogue social et étaient jugés sur l’absence de grèves par le gouvernement, bien souvent au détriment d’une gestion rigoureuse et efficace pour l’usager.

La Région capitale fut le théâtre d’affrontements réguliers entre ces deux sociétés qui se traduit par des projets bien souvent inachevés (METEOR, EOLE, liaison ferroviaire entre Orly, Roissy et le centre de l’agglomération).

Aujourd’hui, quatre acteurs majeurs, la RATP (métro, bus, RER A et B intra muros) et la SNCF (trains de banlieue, RER C, D, E plus A et B extra muros) , RFF, et l’association OPTILE qui regroupe près d’une centaine d’entreprises privées exploitant des lignes de bus régulières, ont la responsabilité des transports en Ile-de-France.

Ces exploitants sont coordonnés par le STIF, Syndicat des Transports d’Ile-de-France, ancien STP, géré, depuis la loi Raffarin de décentralisation d’août 2004, non plus par l’Etat mais par des élus locaux. Avec 4,2 milliards d’euros versés en 2008 pour le fonctionnement des différents réseaux de transport de la région, le STIF, présidé par le Président du Conseil-régional d’Ile-de-France, est la principale source de financement des transports franciliens.

Nonobstant la densité du réseau, le mécontentement est important pour les habitants d’Ile-de-France et pour leurs élus car le réseau est saturé et certaines connexions sont particulièrement longues voir incertaines.
Les problèmes qui pèsent sur la vie des Franciliens et sur la qualité du service sont le manque de liaisons de banlieue à banlieue, la dégradation du matériel, mais aussi les grèves. Les transports franciliens souffrent principalement de l’absence de moyens de financement.

Bref, la déficience du système de transports collectif en Ile-de-France est d’abord principalement la déficience d’un système géré par l’Etat depuis plus d’un demi-siècle sous un régime monopolistique et uniquement dans cette région française.
SGP, STIF, ETAT ... l'essentiel aujourd'hui, c'est que l'Ile-de-France aille de l'avant !


*Extrait de la lettre de Jacques DOMINATI (
http://www.philippe-dominati.com/Lettre_15.htm)

jeudi 17 septembre 2009

Qui a dit : " Peut-être le bonheur n'est-il que dans les gares ? "

En un clic, la taille réelle Les limites du système en transports en commun sont largement connues : passage obligé par la ville centre, desserte insuffisante, congestion dans les zones denses... autant d'éléments qui rendent la vie quotidienne difficile pour les franciliens, et que le maillage routier - mal hiérarchisé - est incapable d'améliorer. Peut-être faut-il réinterroger la notion de proximité ? A suivre

Ah oui... la réponse est : Georges PEREC

vendredi 4 septembre 2009

Ile-de-France : aller de l'avant !



Toutes les tribunes du groupe Majorité Présidentielle
La rentrée politique des territoires (Départements, Régions) sera frappée du sceaux de la réforme. Après plusieurs mois de concertation avec les parlementaires, les élus locaux concernés (Conseillers généraux et régionaux) et leurs associations représentatives, le gouvernement devrait déposer à l’automne un projet de loi visant à simplifier l’organisation territoriale de notre pays… Région Capitale, l’Ile-de-France se doit d’être à l’avant-garde de la réforme.

Après le temps de la discussion, celui du passage de témoin

Le consensus sur les détails du texte s’annonce bien difficile à trouver – jusqu’au bout de la discussion, les élus chercheront à faire valoir la pertinence de leur collectivité d’appartenance – mais pour la plupart des édiles l’essentiel du débat est déjà ailleurs : le nouveau paysage territorial prendra corps dans les cinq ans à venir, le moment est donc venu d’accompagner ce qu’il faut bien appeler… une véritable révolution identitaire. C’est particulièrement vrai en Ile-de-France. Plus qu’une période de transition, l’ère qui s’ouvre devant les élus franciliens doit avant tout servir à préparer l’avenir. Avec seulement quatre exercices budgétaires pleins devant eux, le temps des huit départements est véritablement compté. A l’image du dialogue avec la banlieue initié par la mairie de Paris à travers la conférence métropolitaine et aujourd’hui le syndicat mixte Paris Métropole les projets élaborés aux quatre coins de la région ne pourront s’inscrire désormais que dans une démarche concertée. Il appartient à chacun des présidents de collectivités (les Départements, la Région) au-delà du Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (à peine élaboré, il a déjà pris des allures de papyrus) d’organiser sans plus tarder les conditions de l’échange et la confrontation des idées et projets autour de ceux dont la volonté est d'avancer dans les nombreux domaines qui touchent à la vie quotidienne des populations.

Vers une nouvelle logique de territoire

Si l’on veut bien faire l’économie des réflexions actuelles sur la nécessité d’installer un « Grand Paris » (6,5 % du territoire francilien) force est de reconnaître que la région parisienne toute entière – son bassin naturel – n’a eu de cesse depuis la planification des années 60, au grès des mutations de sa démographie et de son espace social et économique, de présenter à chaque nouvelle décennie un nouveau visage. Rien d’étonnant, par conséquent, à voir le vent de la réforme souffler enfin sur nos institutions - la Réforme Générale des Politiques Publiques qui conduit l’Etat à repenser sa présence sur les territoires a d’ailleurs ouvert la voie depuis quelques années déjà – et permettre à l’Ile-de-France de s’ajuster à sa dimension européenne mais surtout d’anticiper les mutations à venir dans des domaines de poids : écologie et développement durable, mobilité et systèmes de transports collectifs, habitat et logement, stratégie économique et développement de l’emploi. Autant de politiques dont la mise en œuvre nécessite le plus souvent d’observer les territoires par le « bon bout de la lorgnette » afin de trouver la juste échelle de réponse. Une nouvelle logique de territoire se dessine donc sous nos yeux. Elle favorisera à n’en pas douter l’unité de décision qui a trop souvent fait défaut à l’Ile-de-France, pour exemple à chaque fois qu’il s’est agi de rééquilibrer l’est et l’ouest de la région…


Des élections régionales qui arrivent à point nommé

Transport, développement économique, logement, éducation … C’est la vie quotidienne des franciliens qui sera au cœur des débats lors des prochaines élections régionales de mars 2010. Val-de-marnais ou Parisiens, habitants des Yvelines, de la Seine-Saint-Denis ou de la Seine-et-Marne… chacun trouvera là l’occasion de dire son mot sur une Ile-de-France qui a besoin d’imagination. Il y a plusieurs façons d’engager une campagne électorale : la méthode « salon », assis sur son siège d’élu majoritaire, fier de son bilan, on prépare un programme légèrement revisité mais qui aura tout du neuf. Et, il y a la démarche « face à face » où l’on aborde sans tabou et avec courage l’ensemble des sujets – même ceux qui fâchent comme les transports – en utilisant tous les canaux de concertation possibles : plate-forme internet interactive, conventions thématiques, tchat, réunions publiques… pour élaborer un véritable projet partagé. Ces méthodes participatives qui modernisent la façon d’envisager la politique seront déterminantes dans le choix des électeurs.

Bonne rentrée à tous !

dimanche 23 août 2009

Une première bonne nouvelle de rentrée : 10 millions d’euros en + pour les MDPH



Visite guidée en CG94

(31 juillet 2009) Nadine Morano, Secrétaire d’Etat chargée de la Famille et de la Solidarité, a tenu l’engagement pris par Valérie LETARD d’assurer financièrement la continuité du personnel au sein des MDPH (Maisons départementales des personnes handicapées). Avec Xavier Darcos, elle a obtenu aujourd’hui un premier versement de 10 millions d’euros pour garantir le bon fonctionnement des MDPH, en compensant les mouvements des personnels de l’Etat et pour répondre à l’ensemble des besoins constatés... Visite guidée en Val-de-Marne http://www.cg94.fr/node/8622



dimanche 12 juillet 2009

jeudi 9 juillet 2009

Métro en rocade : une proposition qui roule dans le bon sens




Patrick Beaudouin vient de rencontrer Christian Blanc, Secrétaire d’Etat au Développement de la région capitale, en compagnie de Jacques Martin, Maire de Nogent et Président de l’association Orbival, Christian Favier, Président du Conseil Général du Val de Marne et Jean-François Voguet, Sénateur-Maire de Fontenay pour évoquer l'avenir de pôle multimodal de Val de Fontenay.
Il s’agissait pour l'ensemble des élus du Val de Marne, d’insister auprès du Ministre sur la nécessité de voir le métro automatique en rocade, ou une liaison nord-sud, desservir le pôle multimodal de Fontenay qui compte déjà le RER A, le RER E, des liaisons piétonnes et bientôt le tramway T1, et pourrait aussi accueillir le prolongement de la ligne 1 du métro.
Le député de Vincennes,Saint-Mandé et Fontenay-sous-Bois a également reparlé de sa proposition de mise en réseau des institutions - ayant un intérêt historique ou culturel - ancrées sur les territoires du Val-de-Marne et de la Seine Saint-Denis. L'idée force de Patrick Beaudouin étant ici de tracer un axe culturel capable de valoriser et dynamiser ce chapelet de territoires en lui conférant une forte identité de développement durable.
Il faut avoir en tête que l'Est Parisien abrite la Cité de l’Immigration avec le Muséum d’Histoire Naturelle du Parc Zoologique de Vincennes, le Château de Vincennes, l’I.N.S.E.P, l’I.N.A, l’I.G.N, l’Hippodrome du Bois de Vincennes, la Marne, le Pavillon Baltard et bientôt les réserves du Louvre à Noisy le Grand... alors, pourquoi ne pas pousser cette idée - qui roule dans le bon sens - plus avant ?

Très intéressé par cette proposition, Christian Blanc pourrait nommer un fonctionnaire en mission pour épauler l’ACTEP (Association des Collectivités Locales de l'Est Parisien) à mettre en forme ce projet de territoire. A suivre



dimanche 28 juin 2009

GRAND PRIX DE L’ENVIRONNEMENT : le Val-de-Marne en prime !




Le Grand Prix de l'Environnement a été attribué à Yerres (91), dans la catégorie Villes et au Conseil Général du Val-de-Marne dans la catégorie Institutions.
Les 24, 25 et 26 juin 2009 à Paris-Porte de Versailles, les candidats du 13e Grand Prix de l’Environnement ont pu présenter des réponses concrètes aux enjeux environnementaux de notre société aux visiteurs du salon SIREME : gestion de l‘eau, biodiversité, constructions basse consommation, écoquartiers, transport intermodal du fret (fleuve-rail-route) et des personnes, circulations douces...
Education à l’environnement, concertation apparaissent maintenant comme lesmoyens incontournables de l’adaptation de nos territoires au changement économique, social et climatique.

Les candidatures présentées par le 94 :
Conseil Général du Val-de-Marne, Créteil, Nogent-sur-Marne ,Rungis ,Vincennes, Vitry-sur-Seine


mardi 16 juin 2009

Info trafic : la ligne n°1




Une première mondiale entre Château-de-Vincennes et La Défense : la RATP a présenté la transformation en une ligne entièrement automatique de la ligne 1 du métro, la plus ancienne (1900), la plus centrale et la plus fréquentée (725 000 voyageurs par jour). 16 premières rames, sans cabine de pilotage (sur 49), entreront en service début 2011 et auront remplacé la totalité des rames actuelles avec conducteur en mars 2012.
Un transport en commun "new look" va ainsi voir le jour: il bénéficiera des dernières avancées technologiques et affichera un design nouveau avec des sièges rayés aux couleurs acidulées (vert tendre, rose fuchsia, violet…), un plancher aux tons rouille, des écrans de télévision, des caméras de surveillance et un éclairage soutenu... Une à une, les 25 stations composant la ligne voient donc leur sol rehaussé d’environ 5 cm, et des façades transparentes de 1,70 m de haut équipées de portes palières enfermeront bientôt la voie. Ce chantier de 150 millions d’euros (plus 479 millions pour le matériel roulant) est entièrement financé par la Régie.
Il s'agit là d'un projet d'intérêt général - au sens d'un Paris Métropole - qui offrira aux vincennois le plaisir de voyager sur une ligne de métro « plus sûre, plus régulière et plus flexible ». A terme, une rame passera toutes les 85 secondes à l’heure de pointe. Il n'y a pas de temps à perdre !


jeudi 11 juin 2009

"Permis de construire"






La SADEV se consacre depuis 1986 à l'aménagement et au développement des villes du Val-de-Marne. Partenaire reconnu des collectivités territoriales ou acteurs institutionnels qui s'engagent dans de vastes projets urbains (réhabilitation de quartiers, construction de logements, aménagement d'axes routiers, installation d'entreprises...), elle apporte son savoir-faire (architecture, urbanisme, financement, commercialisation...) pour développer des zones où l'habitat côtoie le plus souvent des activités économiques diversifiées et des équipements publics importants.

Les premiers grands projets d'aménagement de la région Ile-de-France évoqués par le Président de la République rejoignent l'un des grands défis que s'est fixés le Conseil général du Val-de-Marne et pour lequel la SADEV joue un rôle de premier plan : le projet de métro en rocade (Orbival), une voie ferrée qui fera naître ou renaître un tissu urbain disposant de toutes les fonctionnalités nécessaire à un développement harmonieux de notre région...


Administrateur d'un "aménageur" qui a vocation à jouer un rôle important dans le rayonnement de la région capitale, ma préoccupation constante est de faire aboutir des projets d'intérêt général pour un développement solidaire et partagé de la métropole parisienne.




mardi 9 juin 2009

Attention mesdames et messieurs, dans un instant le "CLIC" de Vincennes va commencer...



Appelé par les voeux de l'ensemble des élus territoriaux du secteur gérontologique n° 1, le CLIC de Vincennes, Saint-Mandé et Fontenay-sous-Bois (Centre local d'information et de coordination, il y en a 7 sur le Val-de-Marne) s'est vu doter de 110 000 € de crédits de fonctionnement (rapport n° 11, adopté en séance de la Commission permanente du 8 juin 2009).
CLIC ? Une structure qui a pour mission de mettre en relation et de coordonner les initiatives des partenaires et acteurs de terrain (professionnels, institutions, collectivités locales, associations, bénévoles et représentants des usagers, retraités...) en charge de l'action sociale et médico-sociale en faveur des personnes agées.
L'animation et le développement de ces structures, ancrées sur un territoire donné, s'appuient sur l'organisation médico-sociale locale (assitante sociale, médecin, kiné, infirmière...) et permettent , en constituant un réel réseau, une meilleure prise en compte des attentes en matière de proximité géographique et de modes de vie des personnes âgées.
Conseil général : vous avez dit proximité ?

lundi 25 mai 2009

Une belle unanimité



L’assemblée départementale vient de voter à l’unanimité son nouveau schéma en faveur des personnes handicapées. Un schéma qui promeut une politique globale du handicap et une approche transversale des réponses. Evolutif, il s’intègre parfaitement au schéma départemental d’action sociale. Cette mise en oeuvre dépasse le champ des politiques sociales et s’inscrit dans les politiques départementales du transport, de l’enseignement, des bâtiments, de la culture, des sports… Il tient compte à la fois du parcours de vie de la personne handicapée, de ses besoins particuliers et des environnements dans lesquels elle vit.

Un choix qui engage le Conseil général :

– à privilégier une approche territoriale ;
– à coordonner les stratégies d’intervention.

Une posture qui implique des interventions sanitaires, sociales et médico-sociales infra-départementales concertées et donc un engagement de nombreux partenaires (État, Conseil régional, Conseil général, communes, associations…).

L’expérience du Val-de-Marne dans ce domaine est renforcée par l’esprit de concertation qui a animé chaque étape des travaux d’élaboration du présent schéma. En effet, les services du Conseil général, de l’État, les établissements et structures, les associations et les représentants des personnes handicapées ont grandement participé à l’ensemble des travaux dès le début de la démarche. Plus de 500 personnes y ont apporté leurs contributions
.

Européennes : il y a le feu ce soir au lac de Saint-Mandé

Michel Barnier, Rachida Dati, Jean-Marie Cavada
et l'ensemble des candidats et des élus de la Majorité Présidentielle du Val-de-Marne
ont le plaisir de vous inviter à une grande réunion publique
Le lundi 25 mai à 20h30 au Châlet du Lac de Saint-Mandé


Inscription recommandée par téléphone au 0142070202 ou par mail à ump94@wanadoo.fr
INFORMATIONS PRATIQUES :Châlet du lac de Saint-Mandé Orée du Bois de Vincennes - 75012 PARIS ACCES Métro ligne 1 - station Saint-Mandé Tourelle Bus: 56 - 86 ou 325 arrêt Mairie de Saint-Mandé En voiture: par le périphérique, sortir porte de Vincennes direction Vincennes, prendre à droite sur la place du général Leclerc, direction Saint-Mandé au carrefour, à gauche, longer la place Charles Digeon

jeudi 23 avril 2009

Rien ne sert de courir, il faut débattre à point !




Communiqué de presse du groupe « Majorité présidentielle » du Conseil général du Val-de-Marne


Les élus du groupe « Majorité présidentielle » ne siègeront pas à la séance du Conseil général du 27 avril 2009 que le Président Christian Favier entend consacrer à un débat sur la réforme des institutions territoriales et le Grand Paris.

Jacques JP MARTIN, président du groupe Majorité Présidentielle au Conseil général du Val-de-Marne, communique :

Alors que nous étions demandeurs d’un débat constructif et éclairé sur la réforme des institutions territoriales, nous serons absents à la séance du 27 avril 2009.

En effet, nous avons fait savoir au Président du Conseil général qu’il était inopportun de programmer une telle séance deux jours avant l’intervention du Président de la République sur les orientations de l’Etat pour la Région Capitale. La déclaration du Chef de l’Etat va prendre en compte l’ensemble des travaux conduits par le Secrétaire d’Etat, Christian Blanc, qui prend en compte à la fois les travaux particulièrement intéressants des équipes mandatées par l’Elysée pour une réflexion prospective sur le Grand Paris ainsi que les multiples échanges du Secrétaire d’Etat avec les élus des territoires de projets.

Maintenir cette séance serait éluder la partie qui concerne le plus les Val de Marnais, à savoir, les perspectives d’évolution du Bassin Parisien.

Nous regrettons que le Président du Conseil général refuse notre demande de décaler de quelques jours ce débat auquel nous ne siègerons pas car prématuré.

Nous espérons que le Président du Conseil général acceptera de programmer une nouvelle séance en mai ou juin 2009, une fois les propositions de l’Etat connues sur le Grand Paris.

Nous restons dans l’attente d’une réponse pour un véritable échange sur la réforme des institutions territoriales et sur le devenir de notre Région en particulier.



Le groupe Majorité Présidentielle




samedi 4 avril 2009

l’ADIL, un partenaire incontournable du logement en Val-de-Marne




En cherchant bien, on doit pouvoir trouver des solutions
Pour louer sans souci…

« Solibail » est un dispositif qui permet à un propriétaire de mettre en location son logement par le biais d’une association et, ainsi, s’assurer du paiement du loyer tout au long du bail. L'association devient alors titulaire du bail et assure ainsi le paiement des loyers et des charges, l'entretien et la remise en état du logement. Le propriétaire peut également accéder à des déductions fiscales (de l'ordre de 30% des revenus locatifs, sous certaines conditions de durée de bail et/ou sous réserve de conventionnement avec l'Anah). L’objectif est d’inciter les propriétaires à mettre (ou remettre) en location leur logement. Le loyer est établi en fonction du marché local mais ne peut excéder 16,82 euros du m². L’association, quant à elle, proposera le logement à des ménages modestes insérés professionnellement, à la recherche d’un logement et actuellement hébergés. Les ménages bénéficient d'un accompagnement social. Logés pour une durée de 3 à 18 mois maximum dans le cadre du contrat Solibail, ils intègrent ensuite un logement pérenne. Ils contribuent financièrement à leur logement, en fonction de leurs revenus, selon les termes d'un contrat d'hébergement qu'ils établissent avec l'association locataire. (newsletter n°1 de l’ADIL, extrait)


Pour en savoir plus…
www.solibail.fr
www.anah.fr


L’ADIL du Val-de-Marne 48 / avenue Pierre 94000 Créteil /Tel : 0820 16 94 94


dimanche 22 mars 2009

La gagnante est ...




40,1 % contre 59,9 %Valérie Pécresse remporte la primaire des régionales et conduira la liste UMP aux prochaines élections en Ile-de-France. Bravo aux deux prétendants qui ne manqueront pas - j'en suis persuadé - de travailler de concert pour faire vibrer un territoire francilien "dans tous ses états !"


samedi 21 mars 2009

Le Roi est mort, vive le Roi !


En route pour le site de Philippe
Sur Vincennes TV, Philippe nous invite à découvrir le site internet qu'il a patiemment concocté pour le plus grand plaisir des fondus du jeu d'échecs mais aussi des amateurs de bonnes choses : musiques du monde, jolies femmes, traits d'humour... Avec en moyenne 5000 visites/jours, l'homme et son échiquier permanent est devenu en quelques années un des acteurs incontournable de la toile version jeu et stratégie. Surtout, ne le dites à personne ! Je me suis largement inspiré du blog de Philippe pour concevoir "J'ai trois mots à vous dire", certainement une question de feeling...

Rendez-vous dès aujourd'hui sur : http://www.chess-and-strategy.com
Une petite phrase qui fait réfléchir: "Les politiques de ces dernières années jouaient une partie d'échecs et ne faisaient attention qu'à leur échiquier; mais la table sur laquelle posait cet échiquier, ils n'y songeaient pas. Or cette table était une table vivante, le dos du peuple qui s'est mis à remuer, et en un clin d'œil au diable l'échiquier et les pions!" SAINTE-BEUVE, Les Cahiers, 1869, p. 85.

vendredi 20 mars 2009

Coeur de "métier"




Après le vote du budget 2009 et une répartition des crédits qui dépasse souvent la limite des simples compétences obligatoires

du Conseil général, on est en droit de se poser une question de fond : les collectivités locales ne devront-elles pas revenir à leur coeur de métier, à une spécialisation ?

La "clause générale de compétence" permet aux collectivités locales d'intervenir pour satisfaire un intérêt public local. Elle coûte "cher" au contribuable en autorisant des dépenses non obligatoires qui représentent entre 20 et 40% de leur budget total (+ ou - 20 % en Val-de-Marne)...

Alors, où commence et s'achève l'intérêt public local ? Une chose est certaine, la suppression de cette clause conduirait à rendre encore moins visible l'action des Conseils généraux sur leurs territoires et viendrait gonfler considérablement le budget des villes, seules collectivités en mesure de prendre la suite des dépenses en question.

Pour l'exemple, la ville de Vincennes - même avec un redéploiement des recettes fiscales perçues par le département - assurera t-elle demain le versement des subventions récemment accordées au Volley club (50 000 €) et au Rugby Club (47 500 €) de Vincennes par le Conseil général du Val-de-Marne au titre du soutien au sport de niveau national ?

A lire : le rapport intitulé "Repenser les responsabilités locales" du président de l'Institut de la décentralisation, Jean-Pierre Balligand.

dimanche 15 mars 2009

La sectorisation scolaire version collèges à Vincennes: des nouvelles fraîches et plutôt rassurantes...


Le site de l'Académie de Créteil
Au détour d'une réunion consacrée à la possible révision de la carte scolaire (collèges) de Vincennes, un consensus est né autour d'une idée simple: l'important est de rénover ST EX au plus vite !

A quoi bon, en effet, revisiter la répartition des élèves entre Giroud et ST EX alors même que la ventilation actuelle - déterminée en 2004 en lien avec la programmation des travaux du collège de la rue de la Liberté - retrouve tout son sens à la lumière de l'engagement du Conseil général de livrer un ST EX tout neuf en 2014 ? Pour réaliser des travaux dans les "meilleures" conditions possibles, il faut bien maintenir les effectifs de cet établissement au plus bas...

L'exécutif du Conseil général, le Maire et les deux Conseillers généraux élus par les habitants de Vincennes co-signeront donc un courrier à l'attention de l'Inspection d'Académie - favorable quant à elle à une révision immédiate - lui signifiant le report de la révision de la carte scolaire pour cette année.

Ce 13 mars 2009, l'engagement a été pris de travailler ensemble sur la carte scolaire et le phasage des travaux. Il est vrai que les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent. A suivre ...

Depuis 1986, le Département a en charge la construction, la rénovation des bâtiments et la participation au budget de fonctionnement des collèges. En application de la loi du 13 août 2004 (décentralisation II), il assure désormais la restauration, l’entretien général et technique des collèges, la sectorisation scolaire mais aussi le recrutement et la gestion des personnels Techniciens, Ouvriers et de Service.

mercredi 11 mars 2009

Une nouvelle lettre pour mieux vous informer


Les élus de Vincennes, Saint-Mandé et Fontenay-sous-Bois prennent la parole...

(Photo: Jean Eroukhmanoff et Jean-Michel Seux)



samedi 7 mars 2009

Et pour les collèges d'enseignement privé, il fait quoi le Conseil général ?



Le Conseil général participe aux dépenses de fonctionnement des classes des collèges d'enseignement privé sous contrat d'association. Sur la base d'un forfait par élève établi à 250 € l'enveloppe financière allouée au collège Notre Dame de la Providence de Vincennes en 2009 s'élève à 155 750 €.

lundi 2 mars 2009

Rénovation du collège Saint-Exupéry : le retour d'Alain Desmarest



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samedi 28 février 2009

8 + 2 = 10



La "124" verra le nombre de ses véhicules augmenter (8 + 2 = 10) dès le 2 mars prochain.
C'est le fruit d'une demande formulée par le Conseil général du Val-de-Marne, il y a maintenant quelques mois, auprès du Syndicat des Transports d'Ile-de-France.

Véritable bouffée d'air pour une ligne qui est fortement sollicitée par les vincennois de l'Est de la Ville,cette décision devrait permettre d'alléger la charge en heures de pointe en Offrant 65 courses hebdomadaires en plus...

Plus de bus pour l'Est, une ligne supplémentaire (la 210), voilà qui ressemble fort à des engagements de campagne en passe d'être tenus.