D’ici à 2013, neuf projets de développement économique du Val-de-Marne vont recevoir plus de neuf millions d’euros de financement. En effet, le projet de territoire Seine-Amont In’Europe a été retenu pour bénéficier de fonds provenant du FEDER (huit millions d’euros) et du FSE (un million et demi d’euros). S’inscrivant dans le cadre de l’OIN Orly-Rungis-Seine-Amont, le dossier vise à doter le territoire d’une stratégie de développement durable, qui combine redynamisation économique, renouvellement urbain, préservation de l’environnement et création d'emplois et d'activités bénéficiant aux habitants. Ses fonds contribueront au financement d’un pôle d’excellence gérontotechnologique, d’un pôle numérique, ou encore du centre européen d’innovation en bio-ingénierie. A suivre... |
J'ai trois mots à vous dire, le blog de Jean-Michel Seux, Conseiller général du Val-de-Marne.
Elu du canton de Vincennes Est, je vous invite à visiter les pages qui s'ouvrent devant vous. Composées d'informations pratiques, de billets d'humeur ou d'extraits du débat politique, elles ont pour objectif de rendre plus visibles - du moins, je l'espère - les actions menées au quotidien par vos conseillers généraux. Bienvenue !
vendredi 30 octobre 2009
Des fonds européens pour le Val-de-Marne
samedi 3 octobre 2009
" L'ETAT des lieux"
Les transports urbains en Ile-de-France, c’est 35 millions de déplacements quotidiens pour 11 millions de concitoyens, soit près de 3,5 trajets par personne, pour une durée moyenne qui dépasse les 45 minutes... Les transports en commun de l’agglomération parisienne offrent plusieurs modes de transports distincts. La ville de Paris et sa proche banlieue sont accessibles par le métro (16 lignes). Au-delà des limites de la ville, l’Ile-de-France est couverte par les RER et les Transiliens (7 lignes). L’offre est complétée localement par un réseau de lignes de bus (environ 1500 lignes ) et quelques tramways (4 lignes). Ce réseau est exploité et géré par plusieurs sociétés, mais principalement s’y exerce le monopole des sociétés d’état. Le métro parisien a été construit et financé par la ville de Paris et l’ancien département de la Seine à une époque où la capitale était sous la tutelle de l’Etat. Par la suite, le réseau des transports publics a été concédé à plusieurs sociétés privées qui furent bénéficiaires. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, dans la vaque des nationalisations nécessaires à la reconstruction du pays, l’Etat a crée il y a soixante ans la RATP et a instauré un monopole public. Au fur et à mesure du développement de notre Région, l’Etat a perdu progressivement son rôle dynamique puisque la RATP et la SNCF, chroniquement déficitaires, n’avaient plus les moyens d’investir dans des infrastructures. Les collectivités locales, départementales et la Région ont alors dû assurer l’essentiel du financement des investissements. Les dirigeants des entreprises publiques, sous l’autorité du préfet de Région, ont alors privilégié le dialogue social et étaient jugés sur l’absence de grèves par le gouvernement, bien souvent au détriment d’une gestion rigoureuse et efficace pour l’usager. La Région capitale fut le théâtre d’affrontements réguliers entre ces deux sociétés qui se traduit par des projets bien souvent inachevés (METEOR, EOLE, liaison ferroviaire entre Orly, Roissy et le centre de l’agglomération). Aujourd’hui, quatre acteurs majeurs, la RATP (métro, bus, RER A et B intra muros) et la SNCF (trains de banlieue, RER C, D, E plus A et B extra muros) , RFF, et l’association OPTILE qui regroupe près d’une centaine d’entreprises privées exploitant des lignes de bus régulières, ont la responsabilité des transports en Ile-de-France. Ces exploitants sont coordonnés par le STIF, Syndicat des Transports d’Ile-de-France, ancien STP, géré, depuis la loi Raffarin de décentralisation d’août 2004, non plus par l’Etat mais par des élus locaux. Avec 4,2 milliards d’euros versés en 2008 pour le fonctionnement des différents réseaux de transport de la région, le STIF, présidé par le Président du Conseil-régional d’Ile-de-France, est la principale source de financement des transports franciliens. Nonobstant la densité du réseau, le mécontentement est important pour les habitants d’Ile-de-France et pour leurs élus car le réseau est saturé et certaines connexions sont particulièrement longues voir incertaines. Les problèmes qui pèsent sur la vie des Franciliens et sur la qualité du service sont le manque de liaisons de banlieue à banlieue, la dégradation du matériel, mais aussi les grèves. Les transports franciliens souffrent principalement de l’absence de moyens de financement. Bref, la déficience du système de transports collectif en Ile-de-France est d’abord principalement la déficience d’un système géré par l’Etat depuis plus d’un demi-siècle sous un régime monopolistique et uniquement dans cette région française. SGP, STIF, ETAT ... l'essentiel aujourd'hui, c'est que l'Ile-de-France aille de l'avant ! *Extrait de la lettre de Jacques DOMINATI (http://www.philippe-dominati.com/Lettre_15.htm) |
Inscription à :
Articles (Atom)